Universités Aixoises... une fierté devenue une honte !!

Publié le par Benoit PETIT


Il fut un temps - pas si éloigné que cela - où Aix-en-Provence était considérée comme l'une des villes universitaires les plus attrayantes au monde. Les étudiants, les enseignants de tous les continents et de tous les coins de France et d'Europe, revaient de venir chez nous, pour la qualité de nos enseignements ainsi que pour la douceur de notre climat et la beauté de nos infrastructures universitaires...

Il fut un temps où Aix-en-Provence savait faire de ses universités et de ses campus, l'un de ses premiers atouts et l'un des fondements de son rayonnement international...

Il fut un temps... qui n'est, hélas, plus le temps d'aujourd'hui.

Il y a quelques mois, des étudiants aixois - de l'Université de Provence - ont décidé d'exposer une série de photos qui lèvent le voile sur leurs conditions d'études réelles... Une exposition qui réduit en cendres le "mythe" d'Aix, ville universitaire par excellence... Une exposition qui démontre à quel point nos élus ont complètement abandonné ce qui constitue l'un des fondements de l'ame de notre belle ville.

Voici un panorama de ces photos, dont je vous assure (il suffit de se ballader dans les couloirs de la fac) qu'elles ne sont pas des photos prises dans quelques recoins reclus de l'Université.

VOICI LE QUOTIDIEN DE NOS ENSEIGNANTS ET DE NOS ETUDIANTS.

VOICI UNE DURE REALITE QUI, IL FAUT BIEN L'INTEGRER, N'INTERESSE PAS L'EQUIPE MUNICIPALE EN PLACE;

VOICI L'EXEMPLE DE COMMENT CE QUI CONSTITUAIT L'UNE DES FIERTES AIXOISES, EST DEVENU LA HONTE DE LA VILLE






Très honnetement, après avoir vu ce panorama... auriez-vous envie d'inscrire vos enfants à l'Université de Provence ? NON ? Et bien alors, il faut vous mobiliser avec nous pour changer les choses... Il y a urgence !!

Publié dans Archives

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R
M'enfin, vous voudriez nettoyer voire rénover le couloir qu'a foulé Georges Duby, l'interrupteur qu'a allumé Georges Duby, la table de ping-pong où s'est détendu Georges... ?!Trêve de plaisanterie, vous avez entièrement raison. Les jeunes pop' qui jouent les pauvres étudiants dégoûtés par le blocage ne doivent pas seulement y mettre les pieds. Mais ce n'est que la face "visible". Si tant d'étudiants sont sincèrement angoissés à l'idée de perdre leur année, c'est à cause du coût des études supporté par leurs parents, et notamment du coût du logement pour les étudiants, ce contre quoi ni le RPR/UMP ni les socialos ne se sont battus.
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B
Tu as tout à fait raison, Isabelle, de pointer les décalages qui existent entre les discours du Gouvernement sur les Universités - qui fixe des objectifs d'excellence mondiale - et ses actes. L'idée selon laquelle il est indispensable d'accroitre l'autonomie des Universités pour espérer "concurrencer" les grandes Universités anglo-saxonnes est peut-etre un élément de réponse intéressant (reste toutefois à examiner les modalités de cette autonomie... et sur ce point, le projet Pecresse n'est pas satisfaisant), mais elle n'est pas le coeur du problème.Le coeur du problème reste avant tout la rénovation et la modernisation de nos campus, donc l'investissement financier considérable qui doit etre engagé pour rendre nos Universités attractives sur le plan des conditions de travail... Or non-seulement les transferts de pouvoirs de gouvernance ne règlent en rien ce problème financier (qui échappe, par son ampleur, complètement aux capacités des Universités, meme autonomes), mais quand on voit le Plan de Relance du Gouvernement et de Sarkozy, lequel ignore royalement l'ampleur du problème et ses enjeux, on est en droit de s'inquiéter pour l'avenir.La clé du problème est simple : ou sont les centaines de milliards nécessaires à la reconstruction, la rénovation et la modernisation de nos infrastructures universitaires ?? Ou sont les projets de "développement durable" de nos campus ?? Ou sont nos élus locaux et nationaux sur ces enjeux ??Ils peuvent toujours nous dire qu'ils ont augmenté les budgets des Universités, qu'ils décentralisent les pouvoirs de gouvernance, qu'ils modernisent les cursus... C'est peut etre vrai, mais c'est très en-deça des besoins.La réalité reste la meme : nos étudiants, nos enseignants chercheurs et nos personnels administratifs travaillent dans des taudits (à quelques rares exceptions près en France), et ce n'est pas avec quelques poussières d'efforts que l'on va changer les choses !
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I
Merci d'avoir attiré notre attention sur l'état pitoyable des bâtiments de l'Université d'Aix en Provence. Ce sont des images qu'on ne voit effectivement jamais aux infos.Qu'en dit Madame Pécresse ? Que propose t'elle ?En voilà une bonne idée de rénovation et d'emploi plutôt que de faire des barreaux routiers et des aéroports (cf. projet d'aéroport à Notre-Dame-Des-Landes, 44)Investir sur l'Education, l'enseignement c'est ce qu'il faut faire tout de suite.
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